Hemingway…
« C’est un livre extraordinaire, conclut Chum Boykins, agent littéraire chez Boykins Literary Agency, mais je ne vous apprends rien, bien sûr. […] Vous voulez un café ?
— Sucre, grogna l’ours, prononçant avec soin le mot le plus important de son maigre vocabulaire.
— Margaret, apportez-nous un café, voulez-vous, avec beaucoup de sucre. Merci. » Boykins sourit à l’ours. « Personne ne vous a jamais dit à quel point vous ressemblez à Hemingway ?
— Qui ?
— Qui, en effet ! Il se peut fort bien que vous soyez celui qui va le reléguer dans l’oubli. »
« L’ours est un écrivain comme les autres« , William Kotzwinkle, 1996, Éditions Cambourakis.
Le martyre de Sainte Apolline – Jean Fouquet – 1450
Les noces de Cana – Paul Véronèse – 1562
Les ménines – Diego Vélasquez – 1656
Une baignade à Asnières – Georges Seurat – 1884
Le peseur d’or et sa femme – Quentin Metsys – 1514
L’atelier du peintre – Gustave Courbet – 1865
« Claude Cheysson, une force de conviction »
Parution du livre « Claude Cheysson, un homme de conviction ».
Ouvrage collectif, rassemblant les témoignages de Maurice Allègre, Serge Boidevaix, Jacques Bernière, Pierre-Louis Boutonnat, Boutros Boutros-Ghali, James Burnet, Raymond Césaire, Jean-Pierre Chevènement, Pierre Defreigne, Alain Dejammet, Bruno Delaye, Jacques Delors, Abdou Diouf, Jean-Claude Eude, Sid Ahmed Ghozali, Francis Gutmann, Gildas Le Lidec, Anne-Marie Lizin, Franco Nicora, Stéphane Hessel, Danièle Josselin-Drouet, Jean Lacouture, Rémy Pautrat, Marc Pierini, François Scheer, Leïla Shahid, Philippe Soubestre, Monique Touplain, Hubert Védrine et Daniel Vincent.
Disponible en téléchargement libre à l’adresse suivante: http://cheysson.belisa.com/2014/01/version-electronique-du-livre/
Oublier Babylone, Film Français
« En fiction, Les Poissons Volants développe Oublier Babylone, sous les plumes des scénaristes Thomas Cheysson et Yves Nilly, qui passeront pour la première fois à la réalisation. Inspiré de l’histoire autobiographique de l’un de ses auteurs, le film narre le parcours d’un jeune homme débarquant en Irak, à Bagdad (Guillaume Gouix récemment remarqué dans Les revenants), quelques semaines avant le déclenchement de la guerre, chargé par son père diplomate (Michael Lonsdale) de remettre une lettre à Saddam Hussein qui pourrait empêcher le conflit qui gronde. La force du projet, selon Sophie Goupil, est d’être « un vrai film d’aventure à partir d’une histoire éternelle de filiation ». Doté d’un budget prévisionnel de 1,8M€, en cours de financement, Oublier Babylone devrait se tourner durant l’hiver 2013 entre la France, à Paris, et la Turquie où seront reconstituées les scènes censées se passer à Bagdad. »
Oublier Babylone
Simon débarque dans le plus grand secret à Bagdad, quelques semaines à peine avant la guerre. Son père perd la tête : il lui a confié une lettre qu’il doit remettre à Saddam Hussein, une lettre qui pourrait empêcher la guerre qui se prépare.
Surveillé, interrogé, menacé, rien ne se déroule comme prévu. Simon tombe amoureux de Farida, fuit à travers le pays, sans savoir qu’il marche aveuglément sur les traces de son père, à la poursuite d’un monde déjà disparu et oublié. Simon perd pied, tout vole en éclats, à l’image de la mémoire de son père.
Portrait de l’acteur par l’artiste…
Katioucha
En février 2003, à Bagdad, Léo dansait debout sur une table basse du bar de l’hôtel Kandeel, un verre à la main. Cinq Russes claquaient des mains et chantaient en rythme sur la musique qui s’échappait d’un petit lecteur de CD, une reprise punk et passablement déjantée de Katioucha par le groupe tchèque Zina & Stereophonic Punx.
Dulcie
Il y a 24 ans.
Le 29 mars 1988, Dulcie September, représentante à Paris de I’African National Congress (ANC) sud-africain, est assassinée au 28, rue des Petites-Écuries, à Paris, de cinq balles de calibre 22 tirées avec un pistolet muni d’un silencieux. Ce sera le dernier attentat de cette importance perpétré par les services spéciaux sud-africains en Europe.
Le Nageur
« The Swimmer » est une nouvelle courte de John Cheever.
Un type est en maillot de bain autour d’une piscine, chez des amis, ils ne se sont pas vus depuis un bout de temps, il regarde la vallée puis déclare qu’il nagerait bien jusqu’à chez lui de piscine en piscine, en passant chez les Machins, puis les Choses. Ses amis rigolent, ça boit, c’est la bonne société, et il y va. Le type est donc en maillot de bain du début à la fin, il va de piscine en piscine, croise une ancienne maîtresse, passe même par une piscine municipale. Il rencontre des amis moins friqués, cela se passe très mal. Puis des décalages, des changements de ton, des sous-entendus, serait-il dingue ? Il y a des questions, sur son passé. On lui demande des nouvelles de sa femme, ses filles, on comprend qu’il y a eu des problèmes. Il finit, après toutes ces péripéties, par rejoindre sa maison : vide, abandonnée. Avec l’impression qu’on est passé de l’été à l’automne et que cela fait des mois qu’il nage…
La nouvelle a été adaptée au cinéma, un film américain réalisé par Frank Perry en 1968, avec Burt Lancaster. Son meilleur rôle selon lui. La nouvelle servait de colonne vertébrale au film qui démontait la société américaine bien-pensante en pleine guerre du Vietnam.