Nous avons achevé « Le mur du silence ». Près de six mois d’écriture (nous en avions annoncé quatre) frénétique et acharnée aux côtés de Jean-Claude Barny.
Un long chemin, parfois chaotique, toujours passionné. Beaucoup de discussions, de propositions, de corrections, de révisions. Et un scénario que nous aimons beaucoup à l’arrivée. Le scénario aurait pu me rendre fou, il est en réalité un de ceux qui m’ont le plus appris ces dernières années.
Une parenthèse: c’était la premire fois que nous écrivons un polar. C’était, pour ma part, me frotter à un genre que je ne comprends pas. Jamais, ô grand jamais, je ne me préoccupe du meurtrier quand je lis un roman policier. Ça ne m’intéresse pas
et puis j’oublie. Et quand vient la grande révélation finale, on ne peut même pas dire que ça me surprend, parce que toujours la surprise est construite pour ceux (et donc réservée à ceux) qui ont cherché pendant la lecture. Et pourtant j’adore les polars, mais ce qui me plaît est ailleurs, entre les ressorts et les ficelles. Ma grande faute et ma grande peine pour ceci.
Le scénario est parti à la commission Outre-Mer du CNC. Il sera présenté à l’avance sur recettes en septembre. Réponse en fin d’année.