Au milieu de l’été 2004, naît l’idée de DMM City. Un projet qui peut aisément être qualifié de « baroque ». Un feuilleton pour la télévision, indéniablement.
Thomas Cheysson n’a jamais écrit pour la télévision jusque là. Il s’est cantonné au cinéma et à la radio.
Mais là, il le sent, il s’agit bien de télévision.
C’est un projet riche et copieux qui représente pas moins de 1000 pages à écrire.
Thomas a envie de travailler avec quelqu’un, il envie de travailler avec Yves Nilly.
Yves est un romancier. Thomas l’a rencontré quelques années plus tôt à France Culture où il faisait office de conseiller littéraire.
Yves a écouté parler Thomas de DMM City. Ils se sont vu place de la Nation, à la terrasse d’un café.
Ils se sont lancé dans l’écriture de DMM City. Le projet était vaste et tentaculaire. Il fallait brasser la matière, les personnages et les péripéties avant de les contraindre dans le cadre des 26 épisodes de 52 minutes. Ils ont commencé par écrire un document protéïforme qui contenait toutes les idées sans pour autant figer les choix. Ils ont appelé ce texte de 250 pages « DMM City, Version Zéro« . C’est grace à ce document que la convention d’écriture a été signée avec France 2.
Depuis cette premièe aventure, Yves et Thomas écrivent ensemble. Des projets qu’ils ont initient, mais aussi des scénarios à la demande d’autres réalisateurs. Ils commencent toujours par une « Version Zéro », un document qui secoue les idées attendues par leurs interlocuteurs: des propositions et des contrepieds. Ce premier document est la base pour la suite de leur travail.